Au moindre petit bobo il hurle, une piqûre d'insecte, un genou égratigné, c'est la fin du monde... Ça vous agace, ça vous désarme, mais c'est lui qui en souffre le plus. Comment dédramatiser et aider votre enfant à surmonter ces petits tracas plein d'émotions ?
Suivez les conseils des parents.
Camille, maman de trois enfants
Mon premier conseil : leur apprendre à respirer pour gérer la douleur – se mettre à leur hauteur, pour leur parler, les regarder droit dans les yeux et respirer avec eux et compter, pour les inciter à faire pareil.
Mon deuxième conseil : Je leur demande d’appliquer les crèmes et désinfectants, ça les aide à oublier la douleur, les rend responsables, et au moins ils n’ont pas l’impression que c’est maman qui va forcer l'application du « truc qui pique », ils le font à leur rythme.
Mon troisième conseil : leur expliquer ce qu'il se passe et leur apprendre à accueillir leurs émotions : « je sais, ça fait mal et tu as eu peur. Mais je n’ai pas de baguette magique, il faut attendre que ça passe, si ça brûle c’est le signe que ton corps met tout en œuvre pour se réparer ».
Je leur explique qu'un bobo c'est une leçon de vie : au quotidien on a mille occasions d'oublier que notre corps est vivant et qu'il faut en prendre soin.
Mon quatrième conseil : les divertir pour qu’ils arrêtent d’y penser (souvent lancer une recette ou une lecture aide !). Et si ça ne passe pas, leur donner doudou et répéter le conseil numéro 3.
Valentine, maman de deux enfants
J’ai appris qu’il ne fallait jamais dire « ce n’est rien » à un enfant car il souffre vraiment. Je lui dis que je comprends qu’elle ait mal, qu’on va soigner son bobo et j’attire son attention sur autre chose, en lui proposant de faire quelque chose ensemble
Béatrice, maman de quatre enfants
Je pense que c’est intéressant d'expliquer que tous les enfants n’ont pas la même sensibilité et qu’un enfant n’est pas douillet mais plus sensible à la douleur. Souvent les gens peu bienveillants disent d’un enfant qu’il est "comédien", je pense sincèrement que l’on n’est pas égaux face à la douleur. L’enjeu est en effet de faire la part des choses entre la douleur réelle et la peur. J’ai envie de tester la sophrologie pour ma fille mais je n’ai pas encore trouvé le temps… En tout état de cause, je ne nie jamais sa douleur et je la traite parfois avec des placebos mais au moins elle se sent entendue.
Anne-Laure, maman de deux enfants
Ignorer un bobo c’est risquer d’en entendre parler pendant des plombes, consoler et câliner et hop ! le tour est joué.
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