Plus on est de fous plus on rit ! Jolie devise que pourraient s’approprier Victoria et Steve, parents normands de cinq enfants entre seize et trois ans.
Mais est-ce vraiment de la folie quand on sait faire rimer « grande fratrie » avec « grande joie de vivre ensemble » ?
Très active sur Instagram (@perles_de_chine) Victoria y révèle chaque jour les petits et grands bonheurs de sa progéniture.
Steve est lui-même issu d'une fratrie de cinq enfants et ils étaient quatre chez Victoria. Pour ce couple, très vite, il était évident qu’ils vivraient entourés d’enfants rieurs et complices !
Rencontre.
Bubble Mag : Selon vous, que vos enfants sont-ils en train d’apprendre de leur enfance ? Que va leur apporter de vivre ainsi l’expérience d’une grande fratrie ?
Victoria : Je pense que vivre avec une grande fratrie leur apprend beaucoup sur eux-mêmes : ils apprennent à gérer leurs émotions (la patience par exemple), la notion d'altruisme s'impose à eux naturellement, et ils acquièrent une grande autonomie. Y compris Thelma qui est pourtant la petite dernière : chaque jour, elle a envie de progresser un peu plus et de grandir avec son frère et ses sœurs. C'est une petite fille qui possède une grande confiance en elle et qui est très débrouillarde. Et puis, pour finir de répondre à la question, je pense tout simplement que grandir entouré d'amour, c'est forcément bien grandir.
Bubble Mag : Quelles sont les grandes questions qui se posent aux parents de grandes fratries ?
Victoria : Les questions pratiques bien sûr, comme le logement ou la voiture. Mais à vrai dire, on ne s'est jamais posé trop de questions !
Bubble Mag : Qu’est-ce qu’on peut faire ou ne plus faire avec une grande fratrie ?
Victoria : Il n'y a absolument rien qu'on ne puisse plus faire. Avoir une grande fratrie n'entrave pas du tout la liberté. Il suffit d'être bien organisés et surtout d'être heureux !
Bubble Mag : Avez-vous vu le regard des gens se modifier au fil des naissances ?
Victoria : Ah ça oui ! Il y a bien sûr eu la classique question « C'est un accident ? » et puis il y a eu le « Mais vous êtes fou ! » et puis les regards qui jugent... À présent, les regards sont plutôt admiratifs « Ah finalement, ils s'en sortent bien ! »
Bubble Mag : Comment gérez-vous les rivalités entre enfants ? Comment s’organisent ces rivalités ?
Victoria : Il n'y a pas vraiment de rivalités entre nos enfants. Depuis qu'ils sont petits, on encourage l'entraide et le respect entre eux. Les grands aident les petits, les petits admirent les grands. Louka et Gloria ont 16 et 15 ans, ils ont toujours été proches et Ysé et Bonnie qui ont 7 et 6 ans sont des sœurs très proches, elles jouent continuellement ensemble et s'entendent très bien. Thelma, la petite dernière de 3 ans, suit le mouvement. Elle est très proche de Gloria, protégée par Louka et s'entend très bien avec Ysé et Bonnie.
Bubble Mag : Comment s’exprime la complicité ? Est-ce qu’il y a des « clans » par âge ? Est-ce que les complicités sont tournantes ?
Victoria : Comme je le disais, Thelma qui a 3 ans est très proche de Gloria qui a 15 ans. Celle-ci s'occupe énormément de sa petite sœur : elle lui donne parfois son bain, joue avec elle, lui lit des histoires... Louka, notre ainé s'occupe aussi de ses petites sœurs, il veille sur elles. Mais il est vrai que les enfants qui n'ont qu'un an d'écart sont très proches : que ce soient Louka et Gloria ou Ysé et Bonnie qui sont inséparables.
Bubble Mag : Avez-vous un conseil pour réussir à valoriser les talents particuliers de chaque enfant ?
Victoria : C'est une chose à laquelle nous avons toujours été attachés. Nous essayons de valoriser chacun de nos enfants en prêtant une attention toute particulière à ses goûts ou ses aptitudes et en les individualisant. Cela passe notamment par les activités extrascolaires mais aussi en étant à l'écoute, en passant un petit moment chaque jour avec chacun d'entre eux.
Bubble Mag : Comment parvenez-vous à garder du temps pour vous et votre couple ?>
Victoria : Nous nous accordons une soirée par semaine à l’extérieur.
Bubble Mag : Qu’est-ce qui vous étonne et vous émeut le plus quand vous regarder vos enfants ?
Victoria : Je suis étonnée par la façon dont ils arrivent à se forger une véritable personnalité forte et pleine de confiance malgré l'effet de groupe. Avoir une grande fratrie, loin des clichés véhiculés, c'est avoir le bonheur d'élever ses enfants dans la joie, l'esprit d'entraide, le partage et surtout c'est rire un peu plus ensemble chaque jour. On rit beaucoup chez nous. Le quotidien ne nous semble pas lourd et compliqué.
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