Pourquoi ne faut-il pas stresser sur la fin des couches ? / Questions de darons #18

Trois ans c’est long : que celui ou celle qui n’a jamais douté qu’un monde sans couches existait vraiment lève la main !

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Rassurez-vous : la propreté, ou plutôt ce que l’on appelle scientifiquement la continence fécale et urinaire (un vrai poème), arrive naturellement. Vers les 2 ans et demi, 3 ans, l'enfant, grâce au développement des connexions de son cerveau, va, petit à petit, être capable de se contrôler (sauf en cas d'énurésie liée à des pathologies). Si jusque-là votre enfant fait encore dans sa culotte, ce n’est donc pas qu’il ne veut pas se retenir, mais qu’il ne peut pas ! Vous acharner ne servirait donc à rien.

Mais outre cet aspect purement biologique, il faut également que votre enfant soit prêt psychologiquement. Et le stress n’aide pas. Or, quand l'adulte se montre trop insistant, cela peut déstabiliser l'enfant et provoquer l'effet contraire du but recherché.

Alors même si les accidents sont fréquents, rien de grave : l’acquisition de la propreté prenant entre trois et six mois (patience !), ce n’est pas signe que votre enfant régresse, mais plutôt qu'il est en chemin.

La solution ? On remet les couches pour un temps sans s’énerver, on rassure l’enfant sur sa capacité à y arriver et on réessaye quelques semaines plus tard, tranquillement. Et puis dites-vous bien que l’on n'a jamais vu d’adultes se promener dans la rue avec des couches-culottes…