Effet collatéral majeur du Covid, la Culture, considérée comme non essentielle a été totalement rayée de notre quotidien pendant 1 an et demi... L’occasion de prendre conscience combien les musées, les expos, les scènes de théâtres, les salles de concerts et autres espaces culturels où il fait bon respirer liberté et créativité, sont en réalité essentiels à notre équilibre !
Ancienne athlète de haut niveau et professeure des écoles, Laureen est maman d’une jolie fratrie de 3 enfants : Sam (12 ans), Rose (10 ans) et Élie (4 ans). Elle a lancé avec 3 autres mamans blogueuses, le site « Mon macadam » qui teste les meilleures sorties culturelles à faire avec ses enfants.
Avec nous aujourd’hui dans ce 10ème épisode du podcast Jambon Coquillettes, Laureen nous donne ses astuces pour intéresser ses enfants à la culture et les motiver à arpenter les musées.
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LIENS
Son blog
Son site
Ses sites culturels de prédilections :
La Cité des Sciences
L'Atelier des Lumières
La Fondation Louis Vuitton
Le musée en Herbe
La Philarmonie de Paris
BUBBLEmag
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Laureen Habbani : Mon macadam, c'est un blog qu’on a créé à plusieurs copines, qui permet de répertorier toutes les bonnes adresses parisiennes en termes de sorties culturelles – ou pas, parce qu'il y a aussi quelques lieux pour dormir pour les gens de passage à Paris. Et on a eu envie, donc, sur une idée de deux d'entre elles, de monter ce projet à quatre pour partager tous nos bons plans sorties, parce qu'on est des familles qui avons l'habitude de sortir avec nos enfants.
A.-L. T. : Donc toutes les sorties qui y sont mentionnées ont été testées par l'une d'entre vous avec ses enfants ?
L. H. : C'est ça. En fait, ce qu'on souhaitait faire, c'est pouvoir donner un compte-rendu exhaustif de ce qu'on vivait, les points positifs et négatifs de toutes nos sorties. Donc on a tout testé avec nos enfants, on précise l'âge des enfants, on précise dans quelles conditions ça s’est fait, et voilà.
A.-L. T : C'est du vécu.
L. H. : Tout à fait.
A.-L. T : Donc pour toi, de ce que je comprends, c'est que vous avez eu l'idée de monter ce blog parce que, vous-même, vous aviez l'habitude d'emmener vos enfants dans des sorties culturelles. Pourquoi, pour toi, c'est si important, justement, de leur faire rencontrer l'art, la culture ?
L. H. : Pour moi, la sortie au musée ou autres, les sorties culturelles, d'une manière générale, sont hyper importantes parce que je considère qu'apprendre à observer, apprendre à prendre du recul, à être un spectateur, à critiquer, c'est des choses qui sont hyper importantes dans la vie, même tout simplement savoir ce qu'on aime ou ce qu’on n'aime pas. Ça permet aussi de découvrir le monde. Dans ma pratique, parce que je suis enseignante à côté, c'est vrai que ça fait partie de mon quotidien. C'est quelque chose qui prend vraiment beaucoup de place. On ne sort pas toujours autant qu'on aimerait, mais en tout cas, j'ai très envie que mes enfants puissent fréquenter les lieux culturels un maximum. Et je me dis aussi que s'ils le font étant enfants, s'ils le font plus jeunes, on a peut être plus de chance qu’à l’âge adulte, ça leur plaisent. Et comme moi, ça me plaît, j'ai tenté de leur transmettre ça
A.-L. T. : Et à quel âge, tu as commencé à les emmener ?
L. H. : Très tôt, parce que Sam et Rose, mes enfants aînés, étaient en crèche parentale. Et à l'époque, on habitait à Clichy. Et je me souviens qu'il y avait une programmation jeune public au cinéma et à la salle culturelle, au théâtre de la ville. Et dès 1 an, on les accompagnait aux spectacles, en tout petits groupes. Et puis très vite, à partir du moment où on l'avait fait par ce biais-là, j'ai continué à le faire par moi-même. Donc je pense que, dès 12 mois, ils sont allés à une pièce pour tout-petits ou à un concert pour bébés. On l'a fait très, très tôt.
A.-L. T. : Mais à un an, un enfant peut être captivé par une scène ?
L. H. : Ça dure 15 minutes, 30 minutes parfois, avec la possibilité de sortir. Quand c'est des petites pièces avec des marionnettes, des tenues hyper colorées et tout, c'est possible. Après, selon les enfants, il y en a qui vont être réceptifs ou non. Mais en tout cas, je crois que mes enfants étaient vraiment très jeunes. Donc 12, 15 mois, je pense que c'était le premier spectacle. Même des spectacles en plein air, ou parfois, dans les villes, ils font des petits festivals jeune public. Et c'est vrai qu'à tout âge, ils peuvent être des jeunes spectateurs, qui apprécient ce qu'on leur montre.
A.-L. T. : Et qu'est-ce qui leur plaît le plus, aux trois ? Enfin j’imagine que c’est peut-être des goûts différents ?
L. H. : Oui. Parce qu’ils ont des âges différents aussi. Je suis beaucoup sortie avec les deux grands, qui ont à peine deux ans d'écart. On a fait beaucoup de sorties quand ils étaient petits, qui leur plaisaient à tous les deux et puis qui étaient en accord avec leur âge. Maintenant, Élie a quatre ans, donc ils ont un certain écart d'âge – enfin, il a un certain écart d'âge avec son frère et sa soeur. C'est parfois un peu plus difficile de trouver des sorties qui accordent tout le monde. Donc parfois on fait des choses, on essaie de trouver quelque chose qui va plaire à tout le monde. Et puis parfois, on sépare, et puis je fais avec un seul d'entre eux, ou les plus grands, ou le plus petit. Après, il y a des lieux qui peuvent plaire à tout le monde. Là, on était en Italie pendant les vacances. On l'a fait en Italie, au musée de l'Automobile à Turin, parce qu‘Élie adore les voitures. Et ça a plu à toute la famille, donc les adultes, les enfants. Donc, j’essaie par moments, quand c'est possible, de faire une sortie qui convienne à tout le monde. Mais je ne m'empêche pas de ne sortir qu'avec l'un ou l'autre, si c'est plus adapté.
A.-L. T. : Et qu'est-ce qui plaît le plus à Rose ou Sam ? C'est plutôt le spectacle vivant, sur scène, les musées, les visites guidées ?
L. H. : Ils ont eu une période où ils adoraient – on allait souvent dans les mêmes musées ! Ils adoraient aller au musée Picasso. Rose faisait des arts plastiques, elle adorait Picasso, donc on allait souvent au musée Picasso. Donc il y a eu une époque où, quand ils étaient plus petits, on allait plus fréquenter des musées, j'ai envie de dire, « classiques », et beaucoup à des concerts, parce qu'ils aiment beaucoup la musique. Ils sont musiciens tous les deux, ils jouent d’un instrument tous les deux. Donc on a beaucoup fait ça. Et maintenant qu'ils sont plus grands, leurs goûts changent aussi. Et les musées qu’ils aiment ont changé. Et par exemple, ils aiment beaucoup, maintenant, aller à l'Atelier des Lumières, parce que ce sont des expos immersives, projetées sur écran géant, et un peu une nouvelle forme de musée, c’est moderne. Et ça, ça leur plaît beaucoup. Donc maintenant, c'est un endroit où on va plus régulièrement. Ou les musées qui présentent de l'art moderne. On va souvent au Palais de Tokyo, ou à la Fondation Louis Vuitton. Là, ça n’a pas rouvert, mais c'est des endroits où ils aiment bien aller, et leurs goûts ont évolué. Mais, en-dehors des musées, on va aussi voir des concerts, on va aussi voir des spectacles, donc c'est assez vaste. Mais les sorties au Louvre, comme j'ai pu faire quand ils étaient tout petits, ça leur plaît moins, maintenant, par exemple.
A.-L. T. : C'est des visites guidées, souvent ?
L. H. : Maintenant, il y a la galerie des enfants. Même au Louvre, il y a un petit espace dédié aux enfants. C’est pas très grand mais j’y étais allée avec mes trois enfants. Mais ce que j'aimais bien, au Louvre, c’était faire une petite partie. Moi j'ai un pass parce que je suis enseignante, donc on y allait pour une heure ou deux en balade, quand on était de sortie à Paris, et ça leur plaisait. Donc si en histoire, ils parlaient de l'Égypte, on allait dans l’aile égyptienne, j'essayais de m'accorder là-dessus. Et puis maintenant…
A.-L. T. : Relier ça au quotidien.
L. H. : Voilà, j'essayais de me rapprocher au maximum de ce qui pouvait leur parler, de ce qu'ils voyaient au quotidien à l'école. Et maintenant, ça leur plaît un peu moins. Ils râlent un peu plus. Je sens qu’ils grandissent. Ils ne boudent pas les musées, parce qu'ils continuent à aimer d’y aller. Mais les goûts ont clairement changé. Donc j'essaie de m'adapter aussi, pour que ça reste quelque chose de plaisant, en fait. Je pense qu'il faut un peu désacraliser le musée. Faut pas forcer quand ça ne marche pas. Faut pas insister.
A.-L. T. : Oui, parce que c'est pas simple, surtout avec la concurrence des écrans aujourd'hui, de motiver ses enfants à sortir, à aller au musée. Il y a eu des moments compliqués, comment tu as fait face, comment tu as trouvé des idées ?
L. H. : Moi, je me dis que tant que j'essaie de coller au maximum à leurs goûts, j'ai des chances que ça marche. Donc quand il y a des expos sur le sport, quand il y a des expos sur la musique, ou les lieux, tout simplement, qui sont proches de leur passion… On va à la Philharmonie parce qu'ils sont musiciens, et du coup, ça leur plaît. Ils avaient adoré l'expo sur les comédies musicales. Donc j'essaie de les emmener voir des choses qui, je pense, vont leur plaire, pour pouvoir mieux les emmener voir autre chose. Parce que l'idée, c'est aussi de découvrir des choses, qui ne sont pas forcément proches de leur univers. Mais j'essaie quand même très, très souvent de cibler leurs goûts, pour être sûre que ça leur conviendra, qu’ils passeront un bon moment.
A.-L. T : Est-ce que tu les as déjà « obligés », entre guillemets, en disant « Vous n'avez pas le choix, vous venez, on sort, on va au musée » ?
L. H. : Non, je n'oblige pas. Après, quand on s'est mis d'accord et que je leur ai dit qu'on irait au musée, que j'ai pris les places, etc., et puis qu'ils ont un petit coup de flemme le lendemain et qu’ils disent “Ah non, je n'ai pas envie d'y aller » je leur dis « Si, on avait dit qu'on irait, on y va ». Et bien souvent, ils râlent au moment de partir, et puis quand ils sont dedans, ça se passe bien. Après, je les encourage à y aller. Si quand on est dedans, ça ne leur plaît pas, je ne les force pas et on sort. Si je vois qu'ils commencent à courir dans tous les sens ou qu'ils se désintéressent totalement, on sort. Parce que je me dis…
A.-L. T : Tu n'insistes pas. D’accord.
L. H. : Voilà. Quand on est spectateur, on aime ou on n'aime pas. Et on a ce droit-là, aussi, de dire « Ça ne m'intéresse pas ». Donc j'essaie, et si ça ne prend pas, je n'insiste pas. Voilà. C'est un peu ma pratique.
A.-L. T. : Et autour de toi, les parents des des copains, etc. Parce que j'ai l’impression que tu as quand même une pratique culturelle assez forte : c'est assez répandu autour de toi ou…?
L. H. : Dans mon cercle d'amis, il y a beaucoup d'enseignants. Donc je pense que, naturellement, c'est des choses qu’ils font parce qu'ils ont cette culture-là. Et puis, j'ai des amis qui préfèrent aller au ciné ou faire des sorties en plein air. Et ça me convient aussi, en fait. On se rejoint sur certaines choses, sur certains goûts, pratiques, et pas forcément sur d'autres. Mais on va dire que globalement, ça m'arrive quand même souvent, d'aller voir des expos avec mes enfants, avec d'autres amis. C'est-à-dire qu'on a souvent l'opportunité de faire ça à plusieurs.
A.-L. T. : Ce qui peut motiver les enfants, aussi, j'imagine, de partir avec leurs copains aller voir une expo, c'est aussi…
L. H. : Tout à fait. Il y a des anniversaires, parfois, où mes enfants sont invités au musée lors des anniversaires de leurs copains.
A.-L. T. : Qu'est-ce que tu penses de l'offre culturelle pour enfants en France ? J’ai l’impression que depuis les dernières années, ça s'est énormément développé, comme tu disais, dès le plus jeune âge. On a une chance assez folle, j'ai l'impression, en France, avec une offre incroyable. Tu peux nous expliquer un peu comment ça fonctionne ?
L. H. : Je suis d'accord. Je trouve qu'en France, on a une offre culturelle très riche, même pour les enfants. Il y a un nombre incalculable de musées. Je ne sais pas combien il y en a en France, mais il y en a beaucoup ; de plus en plus de spectacles jeune public. Il y a des offres famille, il y a des ateliers. Il y a de plus en plus de propositions ludiques, donc ça permet de découvrir en s'amusant. Il y a des parcours, il y a des supports pour rythmer un peu les visites, des jeux de piste pour s'approprier les lieux, des ateliers pédagogiques, même dès le plus jeune âge. Parce que si on va au Musée en Herbe, ils peuvent faire des ateliers. Il y a les ateliers du Palais de Tokyo aussi. Je trouve que c'est vraiment riche. Pour voyager régulièrement, ce n'est pas quelque chose qu'on retrouve forcément à l'étranger. Du moins, je n'ai pas la prétention d'être allée partout, mais dans les lieux dans lesquels j'ai pu aller, je n'ai pas retrouvé cette offre-là. Il y a souvent des musées très chouettes, mais là, on a vraiment quelque chose, en France. Dans toutes les villes, il y a des choses à voir et à faire quand on se balade.
A.-L. T. : Oui, donc il ne faut pas hésiter à aller regarder les programmations des musées, pour une visite guidée en famille. Un atelier par-ci…
L. H. : Nous, il y a des choses qu'on anticipe beaucoup. Quand on par le week-end, même en France, on se documente, on cherche. Et puis il y a des moments, on a juste envie d'aller découvrir une ville qu'on ne connaît pas bien. Et puis ce n'est pas du tout préparé, et quand on arrive, on va à l'Office du tourisme, et puis, comme tout le monde, on se rencarde sur ce qu'il y a à faire et puis on suit les recommandations. Et il y a toujours des choses à faire, et des choses souvent intéressantes. Donc plus ou moins selon les lieux, mais il y a toujours une offre assez vaste.
A.-L. T. : Et alors quels sont pour toi les incontournables ? Pendant un an et demi, deux ans, on a pas eu beaucoup l'occasion de sortir. Là, c'est la rentrée. On peut enfin sortir et aller dans les lieux culturels. Qu'est-ce que tu recommandes pour les familles, là, d'ici Noël ?
L. H. : On va dire que les incontournables en région parisienne, pour nous, c'est et ç‘a été, pendant longtemps, la Cité des sciences. On avait un pass annuel qui nous permettait d'aller à la Cité des sciences et au Palais de la découverte. Et ça, c'était parfait pour les âges différents qu'ont mes enfants. C'est-à-dire que au Palais de la découverte, il y a le Planétarium, il y a des sciences, il y a plein de choses pour les grands. Et à la Cité des sciences, il y a des espaces dédiés aux âges, donc 2-7 et 5-12. Et on pouvait faire les deux. Donc ça, c'était parfait. C'est quelque chose qu'on aime beaucoup faire. Il y avait eu des travaux, ç’avait été fermé pendant un moment, puis après, il y a eu le Covid et le confinement, etc. Donc ça fait un petit moment qu'on n'y est pas retournés. Mais moi, c'est un lieu que je conseille toujours aux gens qui sont de passage à Paris. Ils peuvent aller avec leurs enfants. Il y a de la manipulation. C'est très riche. Il y a plein de choses à voir. Là, il y a une expo que j'aimerais bien voir avec mes enfants. C'est une expo sur les jeans, enfin le denim, le jean. Je pense que ça pourrait bien leur plaire. On ne l'a pas vu encore.
A.-L. T. : Au musée de la Mode ?
L. H. : Non, à la Cité des sciences.
A.-L. T. : À la Cité des sciences, d’accord.
L. H. : J'aimerais bien qu'on y aille là. Là, c'est la rentrée, c'est un peu le rush. Mais j'ai repéré ça, j'aimerais bien qu'on y aille. Sur nos dernières sorties, on est allés régulièrement à la Fondation Louis Vuitton, parce que j'aime beaucoup la qualité des ateliers qui sont proposés. Mais là, ça n’a pas rouvert. Il faut que je guette la date des réouvertures. Et un endroit qu'on a fréquenté souvent, j’en parlais tout à l’heure, c'est l'Atelier des Lumières parce que ça, ça leur plaît à tous les trois.
A.-L. T. : Et c'est quoi, l'Atelier des Lumières ?
L. H. : C'est un musée qui présente des œuvres. Donc les expos s'appellent « expos immersives », et ça présente des œuvres, en fait, sur écran géant. Donc, c'est une sorte de grand hall plongé dans l'obscurité, avec des œuvres qui défilent sur des grands panneaux lumineux, comme des écrans.
A.-L. T. : Des œuvres…? Des sculptures, des peintures, ou…?
L. H. : Ça peut être tout un tas de choses. Ça peut être de la photo, ça peut être des œuvres… Là, je crois que l'expo qu’il y a en ce moment, c'est sur Dalí, donc l'œuvre de Dalí.
A.-L. T. : D’accord.
L. H. : Donc pour lui, des tableaux.
A.-L. T. : Avec un commentaire ?
L. H. : Ça arrive qu’il y ait des écrits. Sinon, c'est principalement le générique de l'équipe technique, qui présente les noms des personnes qui ont participé à l’exposition. Sinon, il y a très peu d'écrit. C’est des œuvres qui défilent tout autour de nous, sur des écrans géants, et parfois même sur le sol et tout. Moi, ils adorent aller là bas. C'est si c'est assez méditatif, en fait. Il y a une musique de fond. Je trouve ça très, très bien fait. Quand on aime un artiste et qu'il est présenté là-bas, je trouve ça vraiment chouette à vivre.
A.-L. T. : Prenant.
L. H. : C'est assez prenant, exactement. J'ai beaucoup aimé les différentes expos qu'on a pu faire là-bas. Et puis sinon, moi, dans ce que je prévois à la rentrée, il y a une expo gratuite en plein air à la Défense, qui s'appelle Les Extatiques et il y a des sculptures. Ça s'appelle l'expo monumentale, je crois me souvenir, et ça a l'air assez rigolo sur les photos que j'en ai vu, donc j'aimerais bien faire ça aussi,
A.-L. T. : Alors il est bientôt l'heure de nous séparer, et voici mes deux dernières questions : qu'évoque pour toi le jambon-coquillettes ? Et quelle est ta recette S.O.S. quand tu n'as pas le temps de cuisiner ?
L. H. : Jambon-coquillettes, pour moi, c'est la recette régressive. Voilà. C'est quelque chose que j'ai beaucoup mangé étant enfant, donc ça me fait sourire parce que ça me ramène à ma propre enfance. Et puis les coquillettes, c'est adoré chez nous et par mes enfants. Donc on va dire que c'est la recette du mercredi. Et moi, ma recette S.O.S., si vraiment je suis hyper pressée, ce qui peut quand même arriver quand on a trois enfants, je fais des œufs cocotte au micro-ondes parce qu'ils adorent ça.
A.-L. T. : Au micro-ondes ?
L. H. : Oui
A.-L. T. : Comment on fait des œufs cocotte au micro-ondes ?!
L. H. : C'est hyper simple, dans un petit ramequin beurré, de la crème, du fromage. On casse un ou deux œufs dessus, assaisonnés avec du sel et du poivre. Et en 15 secondes, ou je ne sais plus combien, il faudrait que je vérifie,, quelques secondes au micro-ondes, je leur donne des mouillettes et… Enfin, du pain. Et ils adorent.
A.-L. T. : C'est pas mal, ça.
L. H. : C'est vraiment hyper pratique. Donc je ne fais pas ça tout le temps, mais je sais que si je le fais, non seulement ça va aller vite, mais en plus, ça va leur plaire, donc ça coche toutes les cases.
A.-L. T. : Il faut que j'essaye ! Fromage, crème fraîche, un œuf, 15 secondes au micro-ondes ?
L. H. : C'est ça. Après, je pense qu'il y a plein de variantes possibles. On peut peut-être mettre du jambon, ou pas. Voilà, il y a pas mal de choses… Mais très efficace, effectivement !
A.-L. T. : Pas mal. Merci beaucoup. Merci beaucoup, Lauren.
L. H. : Avec plaisir.
A.-L. T. : Au revoir.
L. H. : Au revoir.
Jambon Coquillettes, un podcast du magazine Bubble, la vie de famille... en vrai !