« Est-ce que tout élève, plongé dans l’école publique, subit une force sociale dirigée vers le bas, directement proportionnelle à la pauvreté du langage et au port du jogging ? ».
Voilà l’une des nombreuses questions que se pose, non sans humour et humilité, Delphine Saltel dans sa série documentaire « Y a deux écoles » en ligne sur le site Arteradio.com
Sur le chemin de l’école, au sud de Paris, Delphine Saltel constate chaque matin que deux flots entraînent les enfants : l’un vers l’école publique, l’autre vers l’école privée. Et dans ces deux flots les couleurs, les vêtements, les mots, les références culturelles…ne sont pas les mêmes, c’est flagrant.
Flagrant et un peu désolant pour Delphine qui a choisi délibérément l’école publique. Celle qui répond, en théorie, à ses valeurs d’égalité et de mixité. Mais est-ce vraiment le cas ? Et si le système scolaire creusait en fait les inégalités ?
« Les trois mots gravés aux frontons de nos écoles sonnent faux » dit-elle, constatant que l’école de ses filles, pourtant moderne et à l’équipe enseignante irréprochable, est désertée par les familles qui ont les moyens de mettre leurs enfants à l’école privée.
« L’école publique c’est pour les pauvres » s’étonne Fatia, la nounou des filles de Delphine, immigrée du Maroc ou l’école privée -raconte-t-elle- c’est pour les cancres. Reste que Fatia, elle-même, a sacrifié beaucoup de choses pour mettre ses propres garçons dans le privé afin de leur offrir une chance d’ échapper à la violence .
« Le choix de l’établissement scolaire de leur enfant est un problème qui préoccupe tous les parents. » assure une sociologue interrogée par la journaliste. Mais alors pourquoi et comment choisit-on une école plutôt que l’autre ?
Delphine Saltel n’est pas tendre avec elle-même et n’élude aucune question personnelle pour alimenter ce débat brûlant. Un débat qui en ouvre d’autres : Comment s’assure-t-on collectivement de ne pas laisser se creuser les écarts à long terme ? Comment offre-t-on à tous les mêmes chances de s’insérer dans la vie notamment professionnelle ?
Voilà l’une des nombreuses questions que se pose, non sans humour et humilité, Delphine Saltel dans sa série documentaire « Y a deux écoles » en ligne sur le site Arteradio.com
Sur le chemin de l’école, au sud de Paris, Delphine Saltel constate chaque matin que deux flots entraînent les enfants : l’un vers l’école publique, l’autre vers l’école privée. Et dans ces deux flots les couleurs, les vêtements, les mots, les références culturelles…ne sont pas les mêmes, c’est flagrant.
Flagrant et un peu désolant pour Delphine qui a choisi délibérément l’école publique. Celle qui répond, en théorie, à ses valeurs d’égalité et de mixité. Mais est-ce vraiment le cas ? Et si le système scolaire creusait en fait les inégalités ?
« Les trois mots gravés aux frontons de nos écoles sonnent faux » dit-elle, constatant que l’école de ses filles, pourtant moderne et à l’équipe enseignante irréprochable, est désertée par les familles qui ont les moyens de mettre leurs enfants à l’école privée.
« L’école publique c’est pour les pauvres » s’étonne Fatia, la nounou des filles de Delphine, immigrée du Maroc ou l’école privée -raconte-t-elle- c’est pour les cancres. Reste que Fatia, elle-même, a sacrifié beaucoup de choses pour mettre ses propres garçons dans le privé afin de leur offrir une chance d’ échapper à la violence .
« Le choix de l’établissement scolaire de leur enfant est un problème qui préoccupe tous les parents. » assure une sociologue interrogée par la journaliste. Mais alors pourquoi et comment choisit-on une école plutôt que l’autre ?
Delphine Saltel n’est pas tendre avec elle-même et n’élude aucune question personnelle pour alimenter ce débat brûlant. Un débat qui en ouvre d’autres : Comment s’assure-t-on collectivement de ne pas laisser se creuser les écarts à long terme ? Comment offre-t-on à tous les mêmes chances de s’insérer dans la vie notamment professionnelle ?
Y a deux écoles - Novembre 2015
Mise en onde & mix : Arnaud Forest
Réalisation & voix : Delphine Saltel
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