Les dommages collatéraux liés à l’abus d’écrans se révèlent au fur et à mesure des études, malheureusement encore timides sur le sujet. Ainsi, en juin dernier, l’addiction aux jeux vidéo a été reconnue comme une maladie à part entière par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Voici une liste, non exhaustive, des risques potentiels en cas de consommation abusive :
Retard de langage
Une trop grande exposition aux tablettes et smartphones entraînerait chez les enfants des retards dans l’apprentissage du langage (1). Certains enfants arriveraient ainsi en CP avec à peine 500 mots de vocabulaire...
Impact sur le sommeil
Les enfants – et notamment les tout-petits (de 6 à 36 mois) – exposés aux écrans en fin de journée auraient une durée de sommeil plus courte (2), notamment en raison de la lumière des écrans qui trouble la sécrétion de la mélatonine et retarde l’endormissement.Les enfants – et notamment les tout-petits (de 6 à 36 mois) – exposés aux écrans en fin de journée auraient une durée de sommeil plus courte (2), notamment en raison de la lumière des écrans qui trouble la sécrétion de la mélatonine et retarde l’endormissement.
Impact sur le comportement
De nombreux médecins et scientifiques mettent en relation l’abus d'écrans et un déficit de l’attention et de la concentration, une augmentation de l’agressivité ainsi qu’une diminution de l’aptitude à se calmer.
Impact sur l’apprentissage de l’écriture
L’utilisation abusive des écrans tactiles impacterait le développement de certains muscles des doigts, indispensables à la tenue d’un crayon (3).
Risque accru de surpoids, d’obésité (4) et de diabète de type 2 (5)
Une trop grande exposition aux écrans diminue le temps que les enfants passent à bouger au quotidien, or se dépenser physiquement est essentiel pour leur santé.
(1) Pendant 4 ans, des chercheurs de l’Université de Toronto ont suivi près de 900 binômes parents-enfants (âgés de 6 mois à 2 ans). Ils ont constaté un risque accru de 49% de retard de la parole pour chaque 30 min de temps passé devant les écrans par jour.
(2) Étude publiée dans la revue scientifique « Nature », en mai 2017 ;
(3) « The Guardian », article du 25/02/2018.
(4) Une étude des chercheurs de Harvard, publiée en mars 2017, a montré que 20 % des adolescents passaient plus de 5h par jour sur les écrans et que cette surexposition était associée non seulement à un risque élevé de manque de sommeil et d’activité physique, mais, surtout, à une augmentation de 43 % du risque d’obésité. Étude publiée dans la revue médicale « The Journal of Pediatrics », en mars 2017, vol. 182, pp.144-149.
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