Et pourtant, ça avait bien commencé…
Rien ne prédestinait Basile à devenir un terrible mangeur de pâtes… Bébé, son alimentation était tout ce qu’il y a de plus variée et équilibrée : choux raves, betteraves, navets, pommes de terre, tomates, petits pois, bananes ou abricots… Je n’avais qu’à piocher dans les fruits et légumes de saison pour lui concocter de bons petits plats. Il mangeait de tout et avec le plus grand plaisir (et pour ma plus grande fierté ;-).
Et voilà qu’un jour…
Basile a boudé son assiette de brocolis, qu’il adorait pourtant la veille. Puis ce fut le tour des carottes, des poireaux, des tomates et des choux-fleurs… Sans que je comprenne comment ni pourquoi, il est s’est transformé en adepte monomaniaque des pâtes.
Le repas, source de conflits…
En quelques jours seulement, la table est devenue le lieu de toutes nos colères et angoisses. Il refusait tout légume que je proposais. J’ai tout testé : les menaces, les colères, le coin, le chantage, la cuisson vapeur, la cuisson pleine d’huile, les légumes cachés sous des tonnes de pâtes, les légumes cachés sous les tonnes de ketchup, le faire participer à la préparation des repas, l’emmener au marché. Rien.
Il refusait de manger tout ce qui ressemble de près ou de loin à des légumes.
« Un enfant ne se laisse pas mourir de faim… »
C’est ce qu’on se dit pour se rassurer. Peut-être, mais quand même. Quand pour le 3ème soir consécutif, votre fils boude son assiette, ne mange rien et part se coucher le ventre vide… On finit par céder.
Le chef vous propose… des pâtes
J’en avais assez d’appréhender le temps du repas, sachant que tout allait forcément se terminer en cris et hurlements. J’ai lu ici ou là des articles sur le sujet. J’ai cherché à dédramatiser la situation et j’ai fini par préparer des pâtes le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi. Et le samedi ? Pizza !
Plus de conflits, certes, mais pas très équilibré tout ça, avec une overdose de pâtes en prime pour les parents. Et une grande question : comment va-t-il grandir correctement mon petit bonhomme, avec ce régime ?
Un livre pour dédramatiser la situation
Et puis j’ai trouvé un petit livre de Stéphanie Blake, Je veux manger des pâtes, qu’on a lu ensemble, Basile et moi. C’est l’histoire d’un petit lapin, Simon, qui ne veut manger que des pâtes. Tiens tiens. Ça l’a intéressé tout de suite. Point de départ d’un échange entre nous. Et Basile a consenti à goûter autre chose que la sacro-sainte pasta !
Au menu : céréales et bonhomme de légumes
Riz, épautre, quinoa, sarrasin, chanvre, kamut… sont notre credo : on teste et on varie toutes sortes de céréales. Petit à petit, on se refait une éducation au goût. Et j’essaye d’introduire, de temps en temps, tout doucement, un ou deux légumes. Que je présente sous forme de jeu : un bonhomme de légumes investit alors son assiette. Le nez en carotte, les sourcils en ciboulette, les oreilles en champignons. Il ne veut pas goûter un bout d'oreille ? Tant pis, je n'en fais plus un drame, ce sera pour la prochaine fois ! L'important, c'est d'essayer. Encore et encore.
Il pourra toujours se rattraper sur le nœud papillon du bonhomme… Une bonne farfalle, évidemment !
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