Parce que leur cerveau, encore très immature, n'est pas câblé pour faire face aux tempêtes émotionnelles !
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LES 3 PARTIES DU CERVEAU
Le cerveau humain est composé de trois parties, apparues au fur et à mesure de l'évolution des espèces.
Le cerveau archaïque (appelé également « primitif » ou « reptilien ») qui s'est développé il y a plus de 100 millions d'années. Il contrôle les fonctions involontaires et fondamentales de l’organisme, comme le battement de notre cœur, notre respiration, notre système digestif, mais également nos pulsions. Et notamment cet instinct de survie qui, en cas de danger, nous fait réagir par l’agressivité, la fuite ou la sidération.
Le cerveau limbique, qui s’enroule autour du cerveau reptilien et qui se serait développé chez les premiers mammifères. Il enregistre notamment les comportements associés à des expériences agréables ou désagréables. Et surtout, il est responsable de la plupart de nos émotions. Le pauvre…
Le cerveau que l'on appelle le « cerveau supérieur » ou « néocortex ». Il s'est développé il y a 40 000 ans et ne se trouve que chez les mammifères d’ordre supérieur tels que les singes, les dauphins et les humains. L’élite quoi ! Cette section du cerveau abrite notre capacité de raisonnement, notre imagination, notre créativité et les compétences qui nous sont nécessaires pour résoudre des problèmes. Ce cerveau supérieur est surtout celui qui peut tempérer les réactions des cerveaux archaïque et limbique, et donc nos pulsions et nos émotions.
LA MATURATION DU CERVEAU
Le néocortex, et les circuits neuronaux qui le relient aux deux autres cerveaux, ne commencent à mûrir qu’à partir des 5 ans de l'enfant. Pour arriver à maturité à l’âge adulte, vers 25 ans. C’est pourquoi un petit enfant ne peut pas gérer ses émotions comme le ferait un adulte. Non seulement il ressent les émotions, telles la colère, l’angoisse, la tristesse, puissance mille mais en plus il ne peut pas les contrôler. La présence empathique d’un adulte est donc essentielle pour aider l’enfant à se calmer car il ne sait pas le faire seul.
LE CORTISOL
Mais ce n’est pas tout : quand l’enfant est en proie à des émotions fortes et négatives, son cerveau produit de la cortisol, l'hormone du stress. Or, à haute dose, cette hormone est toxique et peut nuire à la maturation cérébrale. Donc, non seulement ignorer ou s’énerver contre un enfant en prise avec ses émotions est totalement inefficace, mais c’est en plus potentiellement toxique pour son cerveau.
De là à culpabiliser pour toutes les fois où vous n’avez pas assuré, il n’y a qu’un pas. Erreur fatale. S’énerver de temps en temps, surtout quand ils sont plus grands, est inévitable et loin d’être un drame. Ce qu’il faut retenir, c’est essayer d’être le plus rassurant possible avec les tout-petits. Et de mettre aux oubliettes, une bonne fois pour toute, cette idée que systématiquement consoler un bébé, fera de lui un enfant capricieux.
BUBBLEmag
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