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Les enfants de moins de 10 ans ou d'une taille inférieure à 1,35 m doivent être installés dans un siège-auto. Pourquoi 10 ans ? Parce que, jusqu'à cet âge, le bassin fragile des enfants n'est pas en mesure de supporter la pression de la ceinture et, en dessous de 1,35 m, l'enfant est trop petit pour permettre un bon positionnement de la ceinture.
Un siège-auto doit être homologué pour pouvoir être commercialisé en Europe. Le règlement en vigueur est le texte UN R129, que l'on appelle aussi « i-Size ». Il ne fixe pas seulement les normes de sécurité des sièges-auto, mais également celles des voitures. Ce règlement cohabite avec l'ancien règlement ECE R44, mais impose des normes de sécurité plus strictes.
Les sièges-auto doivent obligatoirement être installés dos à la route jusqu’aux 15 mois de l’enfant. Il est d’ailleurs recommandé de privilégier la position dos à la route le plus longtemps possible (au-delà des 15 mois) en raison de la fragilité des cervicales des enfants en bas âge : jusqu’à l’âge de 4 ans, un enfant qui voyage dos à la route est cinq fois plus en sécurité en cas de choc !
Voir tous les produitsIl est obligatoire sur tous les sièges-auto i-Size, afin de sécuriser leur fixation au véhicule (on estimait encore récemment que 70 % des sièges-auto étaient mal attachés !). Le système Isofix se compose de deux griffes métalliques de verrouillage (installées sur les sièges-auto) qui se clipsent à la base des banquettes des voitures.
Voir tous les produitsIls doivent obligatoirement comporter un dossier contrairement aux sièges-auto homologués R44.
Voir tous les produitsIl n'est pas obligatoire pour les consommateurs de remplacer leur siège-auto actuel par un siège-auto i-Size. Ainsi, les rehausseurs sans dossier sont encore autorisés (bien que fortement déconseillés).
Avec les sièges R44, la position dos à la route n'est obligatoire que jusqu'à 9 kg (poids parfois atteint dès 6 mois). Mais nous vous encourageons vivement à garder votre enfant dos à la route le plus longtemps possible car, même à 10 mois, les vertèbres du cou sont encore trop fragiles pour supporter le poids de la tête en cas de choc frontal.
Depuis fin 2020, plus aucun siège ne peut être homologué selon le règlement R44-04, mais la vente de ceux-ci est encore possible, a priori jusqu'en 2023. Quant à leur utilisation, elle est toujours tolérée pour une durée indéterminée, qui sera toutefois largement suffisante pour que les derniers sièges R44-04 vendus puissent remplir leur office avant de disparaître définitivement.
Neuf ou d'occasion, voici les cinq questions à vous poser au moment de l'achat de votre siège-auto.
L'idéal est de passer par 3 sièges différents : un siège-coque puis un siège enfant et enfin un rehausseur. Certaines marques proposent des modèles évolutifs, du siège-coque au rehausseur ou du siège deuxième âge au rehausseur par exemple. Un choix plus économique même si la sécurité offerte par ces modèles est sensiblement inférieure.
Voir tous les produitsLes sièges-coques – où les enfants sont installés dans une position mi-allongée, mi-assise – offrent davantage de sécurité que les nacelles homologuées pour la voiture. Par ailleurs, ils permettent de transporter l'enfant en dehors de la voiture, soit à la main grâce à la poignée, soit en poussette, en se fixant sur le châssis.
Voir tous les produitsSi les sièges deuxième âge avec bouclier d'impact (ceinture ventrale qui remplace les bretelles et amorti les chocs grâce à son excellente capacité d'absorption de l'énergie) ne sont pas indispensables, sachez néanmoins qu'ils réduisent le risque de lésion de la colonne cervicale en cas de choc frontal.
Voir tous les produitsVérifiez que le siège porte une étiquette d'homologation avec les mentions i-Size (ou R129) ou à minima R44/04 et n'achetez du matériel d'occasion que si vous êtes sûr de son historique (absence d'accident notamment).
Voir tous les produitsTenez compte du confort offert par le siège (qualité des mousses, possibilités de réglage…) car l'enfant va y passer des heures. L’idéal est de le faire tester par l’enfant et de lui demander son avis.
Voir tous les produitsInstallation, utilisation, fin de vie...
voici les points d'attention !
Les sièges-auto doivent être positionnés sur les sièges arrière et non sur le siège passager.
1. Lisez attentivement le mode d’emploi et ne modifiez jamais le siège. Un siège mal installé ou un enfant mal attaché représente un risque mortel.
2. Réglez le siège et le harnais à la taille de l’enfant, en veillant à ce que les sangles (harnais ou ceinture de sécurité) soient bien tendues et non vrillées.
3. Enlevez les vêtements épais (combi pilote, manteaux, gros pulls...) de l’enfant avant de l’installer (ajoutez ensuite une couverture s’il a froid).
4. Le siège-auto n'est pas obligatoire dans les taxis (mais recommandé), les bus ou autres transports en commun.
Très suivis par les consommateurs, les crash-tests indépendants offrent un classement des meilleurs sièges-auto selon des critères plus exigeants que ceux qui sont imposés par les normes R129 et R44. Ils tiennent compte de la sécurité (50% de la note), du maniement (40%) et du confort (10%), ainsi que de la présence de substances nocives (qui peut faire baisser la note globale). Chaque année, certains sièges-auto pourtant conformes aux normes R129 ou R44 sont ainsi évalués comme « non recommandés » (1 étoile sur 5). Ces tests sont réalisés sous l’égide de l’ICRT (Organisation Internationale de Recherche et de Tests Consommateurs) par différents clubs automobiles et associations de consommateurs dans le monde. Le plus connu de ces crash-tests est celui de l’ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club) réalisé par Stiftung Warentest, une organisation de consommateurs allemande. Une fois que les résultats sont publiés, les fabricants peuvent s’en prévaloir, notamment avec une plaque signalétique placée sur le siège-auto indiquant la note obtenue (de 1 à 5 étoiles).