Être parent en prison, c’est possible. Pour que les parents incarcérés puissent continuer à être parents, l’association nantaise REPI favorise le maintien du lien avec leurs enfants. Lumière sur « Relais Parents Enfants Incarcérés ».
Un accompagnement individuel
Comment rester parent quand on est en prison ? Comment ne pas faire subir aux enfants la peine de leurs parents ? Voici les questions que se posent l’association REPI, Relais Enfants Parents Incarcérés de Nantes. L’association intervient lorsqu’il y a rupture du lien familial ou conjugal, et à la demande du détenu, « mais seulement si l’enfant est d’accord et qu’il y a un intérêt pour lui », précise Charlotte Courtois, coordinatrice de l’association. Les bénévoles assurent l’accompagnement de l’enfant au parloir, jusqu’à une fois par mois, afin de maintenir la dynamique du lien malgré la détention.
Des bébés en prison
La loi française prévoie que les mamans incarcérées puissent garder leur bébé jusqu’à ses 18 mois. Une situation qui limite la socialisation de l’enfant. C’est là que l’association REPI intervient en favorisant l’éveil des petits en mettant en place des sorties extérieures, des haltes garderies, des promenades, des ateliers de découverte de la nature…
Des moments de partage parent-enfant
REPI propose aussi, plusieurs fois par an, des animations collectives avec les parents et les enfants. À l’intérieur de la maison d’arrêt ou du centre de détention, l’espace du parloir est transformé par le décor : spectacle de magie, peinture sur toile, médiation animale… Ces temps festifs alimentent la relation et créent des souvenirs précieux. La fondation d’entreprise IdKids est fière de financer ainsi la fête des parents au mois de juin et la fête de fin d’année en décembre.
Pour en savoir plus : REPI Nantes
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